Chapitre IV :
Arrivés à Courbenclume, les yeux étaient écarquillés et les bouches baies à notre passage, nous arrivâmes devant Maître Grimson qui ne pu articuler un mot.
Je lui simplifiais la tâche
- Voici la tête de l’ours féroce lui dis-je fièrement
- ….
Maurice pris la parole
- Bonjour Grimson, je suis venu te dire qu’il est désormais inutile d’envoyer ta bleusaille dans mon repère, ils risquent de se déplacer pour rien, à part pour faire le ménage peut être, car je ne pense pas y retourner avant un bout de temps.
Le maître sembla retrouver ces esprits
- Maurice… Et c’est pour cela que tu t’es déplacé ? Il ne fallait pas te donner cette peine, mon élève aurait pu très bien pu me transmettre le message !
Maurice repris
- Et bien justement non !
- Non ? Je sais que c’est une naine pas très douée, mais je pense que cela aurait été à sa portée. héhéhé
Je bouillais, j’étais prête à répliquer, mais Maurice fut plus rapide
- Non, ce n’est plus ton élève !
- Pardon ?! dis-je ainsi que Grimson
- Tu as bien compris, Bartoki n’est plus ton élève, désormais elle n’aura plus besoin de tes conseils, je lui apprendrais tout ce dont un chasseur doit savoir.
- Mais ce n’est pas possible…
- Au revoir Grimson !
On s’éloignait de Courbenclume en direction de Dun Morogh, lorsque je pu enfin comprendre ce qui m’arrivait.
- Toi le vieil ours râleur, tu viens de mettre à la porte mon maître et tu vas m’apprendre toutes les ficelles du métiers ? Et tu crois que je vais accepter sans rien dire ?!
- Non évidemment que non, vu que tu es aussi râleuse que moi ! mais réfléchit, qui d’autre qu’un ancien familier d’un chasseur qui a beaucoup bourlingué, peut t’apprendre tout ce que tu as à savoir sur ton métier de chasseur ?
- Mouais…
Maurice eu l’air satisfait
- Tu vois !
- … mais bon tu es quand même un familier d’elfe à la base, il y a quelques trucs qu’il va falloir que je t’apprenne, Maurice !
Nous partîmes d’un fou rire commun, déjà une complicité s’installait entre nous, qui laissait présager de belles aventures.
Les habitants de la vallée des Frigères purent voir s’éloigner, une chasseuse encore bien jeune, marchant dans la neige aux côtés d’un ours qui en avait vu beaucoup lui.