Chapitre XI
Le jeune sergent couru vers la tente du chef des armées d’Arathi, a bout de souffle il entra avec fracas.
- Sire Adams ! Sire Adams ! La recrue que nous avons ramené hier … reprenant son souffle
- Oui ? que se passe t’il ? parlez donc !
- Elle est morte ! la naine est morte !
- Mais c’est impossible ! que s’est il passé ?!
- Nous préparions les nouvelles recrues avant de les envoyer sur le champ de bataille, quand elle s’est plainte d’une forte douleur à la poitrine et est tombée raide ! L’infirmier sur place à tout tenté pour la réanimer, mais rien à faire, elle était morte !
- C’est bien ennuyeux, nous partons avec un désavantage supplémentaire sur le nombre de soldats… essayez de trouver quelqu’un pour la remplacer.
- Oui Sire à vos ordres !
- Hum, attendez sergent ! que vous est-il arrivé au visage ? quelles sont ces griffures ?
- C’est l’ours de la naine, quand elle est morte, il est devenu enragé, plus personne n’avait de contrôle dessus, nous avons tenté en vain de le contenir, mais il est très fort et s’est enfuit…
- La naine est une chasseuse ?!!!
- Heu oui Sire.
- Ou avez-vous mis son corps ?
- A l’infirmerie Sire, en attendant que le fossoyeur passe chercher le corps, mais…
Maximus Adams sorti de sa tente comme une furie, se dirigeant vers l’infirmerie, ordonnant à 4 gardes de le suivre.
- Ou est elle ? ou est le corps de la naine !
- Là bas, dit le médecin en accourant et montrant un brancard recouvert d’un drap blanc. Que se passe t’il ? elle est morte Sire, on a rien pu faire, vous savez !
- Morte ! hurla t’il en déployant le drap, laissant apparaître un sac de blé posé sur le brancard ! Alors pouvez vous me dire ou est le corps !
- Mais ce n’est pas possible, balbutia le médecin, j’ai constaté sa mort moi-même !
- Et vous, cria t'il aux gardes, ne restez pas avec cet air ahuris, retrouvez la chasseuse et ramenez moi cette déserteuse au plus vite!
Je retrouvais Maurice à l’endroit prévu
- huhuhu je m’en suis bien sortie pour mon premier essai, n’est ce pas ?
- mouais j’ai vu mieux en technique de mort feinte, t’en a fait un peu trop quand même avant, que t’ais je appris ?
- Oui je sais je tombe comme une masse et je ne bouge plus, mais c’était trop tentant de simuler un malaise avant, tu aurais vu la tête de Kéra !
- En parlant d’elle c’est pas très sympa ce qu’on a fait…
- Me dis pas que tu as des remords ? c’était la seule façon de se débarrasser du pot de colle, mais si tu veux on peut revenir la chercher pour qu’elle te fasse l’inventaire des shampoings que tu devrais utiliser pour rendre ta fourrure soyeuse !
- Non non c’est bon reprenons la route avant que les gardes ne nous retrouvent!
- Oui maintenant qu’on est recherché on ne peut plus aller à austrivage demander au maitre griffon de nous préter une monture pour aller aux hinterlands, on va devoir couper à travers champs et y aller à pattes.
- Il va falloir redoubler de vigilance…dit Maurice songeur
- Ça va aller Maurice ?
- Pourquoi me demande tu ça ?
- Je ne sais pas je te trouve bien fatigué en ce moment, et assez craintif quand il s’agit de prendre des risques.
- Tu sais bien que les cavalcades ne sont plus de mon âge, et pour les prises de risques, saches que tu as encore beaucoup à apprendre sur ton rôle de chasseur, je n’ai pas envie que tu sois blessée inutilement.
- Mais tu es la pour me protéger mon gros ours ronchon, dis-je en le serrant très fort dans me bras, sa fourrure me picotant le nez.
Maurice souris mais ne semblait pas apaisé pour autant.
- allez vient petites couettes, on est encore loin d’être arrivés chez ton oncle !